Atelier Recherche Scène (1+1=3)
"Pour voir il ne faut pas avoir peur de perdre sa place. Est ce les ténèbres qui nous fondent ? Comment le monde nous est il donné ? Comment aller au fond de l’enfer pour en ramener la vie ?
Tous nous avons vécu au fond d’une eau que la lumière n’atteignait pas. Paysage intérieur - qu’est ce alors l’échelle d’un espace intérieur ?
Une nuit lumineuse lors qu’on éteint la lumière. Le son est le premier mouvement de l’immobile, faire l’expérience d’un état volatile.
Un lieu où les vivants peuvent danser avec les morts, où les voix peuvent se réunir, devenir autre chose, puis disparaître dans la nuit. Entre ce qui apparaît et sa manière d’apparaître, partager l’étonnement, désapprendre à reconnaître.
Graver le noir c’est montrer l’importance du rêve, d’une apparition toute chargée de sa fragilité. Les pics merveilleux de notre mémoire sont des frémissements.
Ce qu’on chercher...on le perd en le cherchant.
Être tout à la fois le gardien du phare, la mer, les naufragés."
Martine Venturelli
Mise en scène, partition lumières et son - Martine Venturelli
Equipage - Juliette de Massy, David Farjon, Suzanne Llabrador, François Lanel, Sylvain Fontimpe, Riwana Mer, Nicolas Carrière
Production Atelier Recherche Scène (1+1=3), coproduction La Fonderie du Mans et GMEA.