historique

1982
Conception du Mélisson, syn­thé­ti­seur à voca­tion péda­go­gi­que.

1983
Réalisation d’un pre­mier pro­to­type de Mélisson et expé­ri­men­ta­tion des pre­miers boî­tiers en situa­tion concrète. (faire le lien avec l’his­to­ri­que détaillé Mélisson)

1984
Étude, concep­tion et réa­li­sa­tion du pro­to­type du « Synthiphone » : mini-syn­thé­ti­seur pour enfants. Conception et réa­li­sa­tion de « bali­ses sono­res » (10 modè­les dif­fé­rents). Expérimentation intense du pro­to­type du Mélisson sur l’ensem­ble du ter­ri­toire natio­nal.

1985
Etudes tech­ni­ques pour indus­tria­li­sa­tion du Mélisson.

1986/1987
Poursuite de l’expé­ri­men­ta­tion, recher­che et déve­lop­pe­ment péda­go­gi­que.
Phases d’études d’indus­tria­li­sa­tion et de com­mer­cia­li­sa­tion du Mélisson.

1988
Lancement de la pre­mière série de fabri­ca­tion indus­trielle du Mélisson : 1 500 boi­tiers. Distribution exclu­sive par les Editions Van de Velde.
Étude d’une inter­face midi/ten­sion (très rare sur le marché à cette période).
Études d’accès ges­tuel pour le Mélisson : pres­sion et lumi­neux (tout à fait inno­vant à
cette période). Le Mélisson est sélec­tionné pour les oscars du jouet scien­ti­fi­que (Cité des scien­ces, la Villette, Paris) et béné­fi­cie à cette occa­sion d’une large cou­ver­ture média­ti­que natio­nale.

1989
Conception et réa­li­sa­tion de pro­to­ty­pes d’accès ges­tuels : « Le Pictal » asso­cie le geste, le gra­phisme et les para­mè­tres du son. Réalisation et com­mer­cia­li­sa­tion de l’inter­face Midi/ten­sion « MC PRO » étudiée en 1988. Elle permet de pilo­ter le Mélisson ou n’importe quel syn­thé­ti­seur ana­lo­gi­que avec un ordi­na­teur.

1990
Fort de l’expé­rience du Mélisson, le GMEA se lance dans l’étude d’un syn­thé­ti­seur
numé­ri­que. Suite à la sépa­ra­tion admi­nis­tra­tive entre la créa­tion et la recher­che au
sein de la Direction de la Musique du Ministère, ce chan­tier, faute de finan­ce­ment,
s’arrête hélas en route...

1991
Le Mélisson rem­porte le prix de l’Innovation péda­go­gi­que Paris-cité 1991 :
Large cou­ver­ture média­ti­que. Le GMEA tourne en France avec le Mélisson comme
vec­teur péda­go­gi­que de l’éveil musi­cal, 3 per­son­nes vivent de cette acti­vité au GMEA.
Conception et réa­li­sa­tion de « Matrica », outil numé­ri­que per­met­tant de gérer la
spa­tia­li­sa­tion de 32 voies d’entrées sur 32 voies de sor­ties (dis­po­si­tif tota­le­ment inno­vant à cette période).
Expérimentation dans Musique des Vignes, dans les jar­dins du fes­ti­val d’Assier, pour
l’auto­ma­tion de concerts gus­ta­tifs, des expo­si­tions sono­res (les géo­pho­nies).
« Maison du Bruit » : sélec­tionné pour le Décibel d’Or de la mis­sion bruit du Ministère
de l’envi­ron­ne­ment.

1993
Révision et actua­li­sa­tion tech­ni­que du Mélisson : le boî­tier de l’Enveloppe est désor­mais numé­ri­que. La fabri­ca­tion se pour­suit en fonc­tion des com­man­des. Plus d’une cen­taine d’endroits uti­li­sent le Mélisson : écoles, conser­va­toi­res, col­lè­ges, com­mu­nes, hôpi­taux, etc... le Mélisson ren­contre un véri­ta­ble succès sur l’ensem­ble du ter­ri­toire et au-delà. Cette crois­sance permet d’asseoir les acti­vi­tés du GMEA et de conso­li­der son implan­ta­tion en région. Industrialisation des accès : pres­sion, poten­tio­mè­tre, inter­face midi-ten­sion.
Design et mise « en valise » du Mélisson (confi­gu­ra­tion de base) :
Système « Référence ». Cette valise se pré­sente sous la forme d’un caddy qui offre
à la fois un ran­ge­ment aisé du Mélisson, et une ergo­no­mie faci­li­tant le sto­ckage et sa manu­ten­tion.

1994
En paral­lèle de ces déve­lop­pe­ments et recher­ches tech­no­lo­gi­ques, le GMEA inter­roge et expé­ri­mente depuis le lan­ce­ment du Mélisson, la mise en œuvre péda­go­gi­que du sys­tème.

1995
Le GMEA lance son ate­lier d’infor­ma­ti­que musi­cale.

1996
Les réflexions, impor­tan­tes, issues de l’expé­rience péda­go­gi­que de ter­rain per­met­tent de défi­nir de nou­vel­les pistes de recher­che : pra­ti­ques électroacoustiques et péda­go­gie de l’écoute.

1997
Relance de la fabri­ca­tion du Mélisson au sein du GMEA : la société ARP indus­trie
qui gérait depuis le début la fabri­ca­tion du Mélisson est arrê­tée. La fabri­ca­tion est
confiée à un sous-trai­tant (ATC à Saint-Sulpice) et peut désor­mais se faire par
peti­tes séries.

1998/2001
Suivi Mélisson : Développement de peti­tes luthe­ries spé­ci­fi­ques appli­quées
aux besoins des com­man­des et de la péda­go­gie. Mise en œuvre d’ingé­nie­rie
électronique et numé­ri­que.

2002/2006
Création au sein du GMEA d’un groupe de tra­vail autour de l’infor­ma­ti­que musi­cale : Groupe infor­ma­ti­que et art. Ainsi le GMEA accueille et accom­pa­gne la dyna­mi­que de jeunes artis­tes et déve­lop­peurs enga­gés dans l’évolution tech­no­lo­gi­que appor­tée par le numé­ri­que.
C’est au cours de cette période que se déve­lop­pent des réflexions, des expé­rien­ces
sur des dis­po­si­tifs inno­vants qui vont ouvrir la voie aux recher­ches futu­res.

2007/2010
Virage : l’Association Française d’Informatique Musicale finance une étude sur les Outils et
pra­ti­ques du sonore dans le spec­ta­cle vivant, la par­ti­ci­pa­tion du GMEA y est très active.
La plate-forme de recher­che Virage coor­donné par le GMEA est née des résul­tats de cette étude. Elle a été finan­cée par l’ANR - Agence Nationale de la Recherche de 2007 à 2010 et a ini­tia­le­ment réuni 9 par­te­nai­res. L’objec­tif de Virage a été de créer une plate-forme de recher­che autour des inter­fa­ces de contrôle et d’écriture mul­ti­mé­dia pour la créa­tion artis­ti­que, la muséo­gra­phie et les indus­tries cultu­rel­les, asso­ciant acteurs artis­ti­ques, entre­pri­ses et labo­ra­toi­res aca­dé­mi­ques.

2011
Le GMEA a pour­suivi ces recher­ches et entre­te­nus l’ensem­ble des rela­tions por­tées par la plate-forme Virage.

2012/2015
-  OSSIA est un pro­gramme accepté par l’Agence Nationale de la Recherche financé sur 3 ans. Cinq par­te­nai­res : le GMEA (coor­di­na­tion), Blue Yeti - Royan, LaBRI - Bordeaux, RSF - Toulouse, CNAM/CEDRIC/ENJMIN - Angoulême et deux par­te­nai­res : l’ISTS à Avignon et l’ENSATT à Lyon.
En résumé le projet Ossia vise ainsi à son terme à offrir des connais­san­ces réu­nies dans un ensem­ble de ser­vi­ces logi­ciels pour l’écriture de scé­na­rios ouverts, non-
linéai­res et multi-uti­li­sa­teurs. Les appli­ca­tions sont pour des sys­tè­mes d’affi­chage dyna­mi­que inte­rac­tifs pour l’indus­trie, des ins­tal­la­tions muséa­les ou des jeux vidéo, pour des dis­po­si­tifs à des­ti­na­tion du spec­ta­cle vivant et de l’indus­trie cultu­relle.

-  Concert pro­longé : Le GMEA avec a été lau­réat de l’appel concer­nant les ser­vi­ces numé­ri­ques cultu­rels inno­vants du Ministère de la Culture, ser­vice de la coor­di­na­tion des poli­ti­ques cultu­rel­les et de l’inno­va­tion, dépar­te­ment de la Recherche, de l’Enseignement supé­rieur et de la Technologie. Expérimentation qui relie Patrimoine & musi­que à l’Abbaye de Noirlac, centre cultu­rel de ren­contre (Cher) et Abbaye-école de Sorèze (Tarn). Création en avril 2013.

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