La Ruche à Sons

La Ruche à Sons


Installation, dis­­po­­si­­tif électroacoustique et concert per­­for­­mance.

Réalisation : Benjamin Bondonneau, Sébastien Cirotteau et Benjamin Maumus. Interprétation musicale : Benjamin Bondonneau, Sébastien Cirotteau et Benjamin Maumus. Scénographie : Benjamin Bondonneau. Lutherie et diffusion du son : Benjamin Maumus. Lumières : Sébastien Cirotteau. Développement logiciel : Théo De la Hogue, Julien Rabin.


La Ruche à Sons est un dis­po­si­tif en trois dimen­sions artis­ti­ques, en réso­nance avec les par­cours des artis­tes : ins­tal­la­tion plas­ti­que qui scé­no­gra­phie un espace de jeu et d’écoute, dis­po­si­tif sonore spa­tia­lisé, recher­che musi­cale à partir de l’impro­vi­sa­tion libre. Elle se nour­rit du pay­sage qu’explore l’abeille, dans une appro­che sen­si­ble et ludi­que.

Tantôt mur vibrant, tantôt cou­loir à tra­ver­ser, par­fois cabane ou grotte repliée sur elle même, l’ins­tal­la­tion se déploie comme l’essaim s’adapte à l’hôte qui lui permet de bâtir les rayons de la ruche. À partir de maté­riaux bruts (bois, papier, galva, cire, miel), nous réin­ter­pré­tons la ruche en séries de modu­les plas­ti­ques qui struc­tu­rent l’espace. Des enre­gis­tre­ments du monde api­cole (sons du rucher, paro­les d’api­culteurs et d’éthologues) nour­ris­sent ces modu­les via des sys­tè­mes de dif­fu­sion sonore. Les chan­ge­ments d’échelle, les détour­ne­ments de sens inter­pel­lent le spec­ta­teur et l’invi­tent à une explo­ra­tion poé­ti­que au cœur de la ruche à sons.

Les artis­tes acti­vent ces dis­po­si­tifs et fabri­quent un envi­ron­ne­ment sonore et musi­cal. Instruments acous­ti­ques (cla­ri­net­tes, trom­pette, banjo) dia­lo­guent avec les col­lec­ta­ges sono­res. Des objets sono­res sont acti­vés, les sons jaillis­sent des alvéo­les. Un bour­don­ne­ment naît de tous ces frag­ments de sons et enva­hit l’espace à la manière d’un essaim d’abeilles. Une forme hybride entre musi­que contem­po­raine, pièce radio­pho­ni­que et théâ­tre d’objets.


La Ruche à sons pos­sède aussi sa vie propre, un demi som­meil qui plonge le spec­ta­teur dans un état contem­pla­tif où alter­nent pièces sono­res mini­ma­lis­tes et maté­riaux docu­men­tai­res.

Entre ins­tal­la­tion contex­tuelle, pra­ti­que musi­cale et jeux d’écoute, la Ruche à Sons invente une danse vibrante pour les oreilles. Elle place l’abeille et le monde api­cole au cœur d’un projet artis­ti­que. Ouvrière au ser­vice du pay­sage, allé­go­rie de l’orga­ni­sa­tion sociale et sen­ti­nelle mena­cée de l’envi­ron­ne­ment, l’abeille cris­tal­lise toutes les ques­tions d’avenir que se pose l’homme du XXIème siècle. Ce projet ques­tionne ces préoc­cu­pa­tions envi­ron­ne­men­ta­les et socié­ta­les par des pra­ti­ques artis­ti­ques contem­po­rai­nes. L’abeille est témoin et mes­sa­gère d’un espace, d’un pay­sage, d’un ter­ri­toire. Elle devient ici un miroir au tra­vail de l’artiste, lui même veilleur d’une époque, d’une société et de ses choix.



Co-production : Le Châtaignier Bleu, Oyez ! et GMEA, Centre National de Création Musicale d’Albi-Tarn | Avec le soutien de la Mairie de Toulouse / Bourse Toulous’Up et du Conseil Général de Dordogne | En partenariat avec l’Office Artistique de la Région Aquitaine et l’Agence Culturelle Dordogne / Périgord | Accueil en résidence : Ondes de Choc (Périgueux), Théâtre Molière (Bordeaux), Eté de Vaour (Tarn), Auditorium du GMEA (Albi), Médiathèque Pierre Amalric (Albi).
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