Concert prolongé / Orchestre National Bordeaux Aquitaine

Le GMEA et l’Opéra National de Bordeaux s’asso­cient pour réa­li­ser une ins­tal­la­tion sonore, visuelle et inte­rac­tive à partir de la Symphonie N°6 de Gustav Mahler inter­pré­tée par l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine.

Les "concerts pro­lon­gés" pro­po­sent de relier patri­moine et musi­que clas­si­que ou contem­po­raine via l’uti­li­sa­tion de tech­no­lo­gies numé­ri­ques créa­ti­ves pour inter­ro­ger et renou­ve­ler les condi­tions d’écoute de ce réper­toire et offrir au grand public dans des lieux patri­mo­niaux un nouvel accès au spec­ta­cle vivant, ainsi enri­chi.

L’œuvre musi­cale est dé­ta­chée de sa situa­tion tra­di­tion­nelle d’inter­pré­ta­tion et d’écoute que cons­ti­tue le moment du concert. Celle-ci, grâce à des tech­ni­ques d’enre­gis­tre­ment inno­van­tes, est remise en jeu et pro­lon­gée dans une forme de rela­tion nou­velle à l’écoute : celle d’une ins­tal­la­tion inte­rac­tive multi-sen­so­rielle et immer­sive. Il est pro­po­sé à l’audi­teur de vivre une expé­rience inac­ces­si­ble en situa­tion de concert : se dé­pla­cer dans l’espace et donc éprou­ver la com­plexi­té et la richesse de la rela­tion entre le lieu et la musi­que.

Les enre­gis­tre­ments réa­li­sés les 23 et 24 mars 2016 le sont dans les deux cas de figure : salle vide (filage ou géné­rale), puis en pré­sence du public (temps du concert).
À cette occa­sion également, nous enre­gis­trons des "emprein­tes sono­res" de la salle qui vont ensuite per­met­tre de modé­li­ser arti­fi­ciel­le­ment l’acous­ti­que du lieu.
S’en suit une période de réa­li­sa­tion en studio (sélec­tion des extraits, mixage, étalonnage) ainsi que les déve­lop­pe­ments infor­ma­ti­ques, la concep­tion d’une inter­face gra­phi­que et d’un mode de navi­ga­tion.

Le prin­cipe essen­tiel de l’ins­tal­la­tion est de donner la pos­si­bi­lité au visi­teur audi­teur de se dépla­cer vir­tuel­le­ment au sein des dif­fé­rents pupi­tres pour éprouver la com­plexité et la richesse de l’ensem­ble ins­tru­men­tal.

L’ins­tal­la­tion est en accès libre au Foyer Lalande du Grand Théâtre de Bordeaux