Un spectacle pour les oreilles comme pour les yeux.
Création lumière : Cédric Cambon.
Création sonore et musicale : Benjamin Maumus, Jean-Léon Pallandre.
Réalisation informatique : Julien Rabin.
Regard extérieur : Jean-François Vrod.
Les auditeurs spectateurs sont en cercle. Proximité. Au commencement le plateau central est vide. La lumière et le son font respirer l’espace. Sensation d’être ensemble dans un volume, une grande bulle d’air doucement agité.
Trois hommes sur un plateau. Ils vont, viennent, agissent, manipulent. Ils sont comme des pêcheurs sur un bateau la nuit : ils ont des tâches à accomplir. Chaque déplacement, chaque geste, est en relation avec le paysage sonore et la lumière. L’espace se transforme, disparaît, se fond, devient brumeux ou au contraire prend des reliefs, devient abstrait, vaste ou intime, au fil des actions des hommes.
Le spectacle se déploie comme un poème. On passe de la calme sensation du petit matin dans la vallée à l’énergie vive du chalutier en mer agitée. On est dedans. L’espace sonore est mouvant, frissonnant. De multiples sources lumineuses, fixes ou mobiles, créent un espace souple et vivant, à ressentir autant qu’à regarder. Sensation d’être touché par le son et la lumière.
Des relations étranges, parfois magiques, parfois drôles, se dessinent entre les gestes, les manipulations d’objets et les évolutions du son et de la lumière. Pour éveiller la curiosité, l’étonnement, la complicité, et peut-être le charme.
« J’ai eu l’intuition de ce spectacle en m’appuyant sur cette idée très simple : comparer le geste de l’artiste sonore à celui du pêcheur. C’était un point de départ pour mettre l’imagination en mouvement et travailler sur la sensation, le développement de l’image sonore. »
Jean-Léon Pallandre
« L’enregistrement et la diffusion sonore en multiphonie permet de créer de véritables simulacres acoustiques. Il est question ici de proposer un degré d’interaction proche du geste instrumental entre les actions, les mouvements, les manipulations d’objets, et l’espace sonore. »
Benjamin Maumus
« L’enjeu est de définir des modules qui soient à la fois des instruments intéressants pour les personnes qui les mettent en œuvre au plateau mais aussi qui provoquent des sensations, des images fortes sur le plan poétique pour le spectateur. »
Julien Rabin
« Avec L’hameçon, j’explore une chose rare au théâtre, mais très présente au quotidien : le mouvement des sources lumineuses. La lumière n’est plus simplement un « éclairage », elle devient comme un personnage de la pièce, qui dialogue avec les présences physiques, donne à ressentir la relation des personnages à l’espace mais aussi se développe d’une façon presque indépendante. »
Cédric Cambon
Partenariat Cesare - Centre National de Création Musicale de Reims et Athenor – Théâtre, Saint Nazaire | Production GMEA – Centre National de Création Musicale d’Albi-Tarn | Co-production Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandoeuvre.
Avec la participation du DICRéAM.
dossier_lhamecon, 2.2 Mo